Fêtes fatales

Le matin du Jour de l’An, au lendemain d’une cuite mémorable, André Duchesne se réveille grelottant dans un bain d’eau glacée. Un large bandage lui barre l’abdomen et un téléphone cellulaire est posé à côté de la baignoire. Réussira-t-il à convaincre sa femme, son meilleur ami ou même les services d’aide de le tirer de cette fâcheuse situation? Drôle d’idée de commencer la nouvelle année dans un motel de Brassard...

Les triangles amoureux sont mortels. Charles est déjà en couple, mais il ne peut plus résister aux avances de Caria. Et le jour de la Saint-Valentin est vraiment mal choisi pour annoncer une rupture... surtout quand un petit souper romantique nous attend. On dit qu’on a changé, qu’on est plus le même, qu’on doit se «shooter» à chaque jour pour celle qu’on aime.

Pour un travail au cégep, deux adolescentes doivent raconter les aventures de Femtastique, super héroïne qui s’attaque aux problèmes typiquement féminins. Abus sexuels, violence, harcèlement, iniquité. Femtastique se cherche des vilains de taille. Donc, les étudiantes se demandent: qui est le pire ennemi des femmes?

À l’école, au bureau, dans la vie, Maurice a toujours été le bouc émissaire. Mais cette journée du 1er avril se passe tellement bien pour lui qu’il n’arrive pas à y croire. Il est enfin débarrassé d’un bruyant locataire, il trouve un vingt dollars en se garant, il séduit Anne-Marie, la plus jolie fille du bureau, il obtient une promotion et du coup remplace Réjean qui le harcelait depuis des années. Bref, cette journée de rêve se terminera sur un rappel qu’il y a des gens qui ne sont pas fait pour le bonheur.

Le pdg de Super-Jésus.net choisit de rassembler ses actionnaires afin de faire le bilan financier de la compagnie le vendredi saint, avant Pâques. Les profits sont excellents. Les visites sur le site internet ne cessent d’augmenter, mais le président menace de vendre la compagnie si le traître qui a couché avec Marie-Thérèse ne se confesse à lui et demande pardon.

La Fête des mères est un moment privilégié. Tous les membres de la famille se réunissent pour porter un toast à celle qui leur a donné la vie. Ces réunions de famille donnent parfois lieu à des confrontations inter-générationnelles dont les lendemains peuvent être douloureux.

Robert est un homme colérique et excessif. Cette année, il DOIT gagner le concours de décorations d'Halloween. Pendant qu’il y travaille avec son fils et sa fille, Monique, sa femme, se pointe dans l’atelier et lui tend des papiers de divorce. Le sujet a déjà été abordé entre eux mais, cette fois, ce n’est vraiment pas le moment. Robert est beaucoup trop préoccupé par ses décorations. Énervé, il se cogne même violemment la tête... L’atmosphère est des plus lugubres et Robert est fébrile. Surtout lorsque l’on s’approche des grands cercueils qui jonchent son jardin...

Charles et Sophie, sa compagne, pourraient filer le parfait bonheur dans leur bungalow longueuillois. Le hic dans leur relation, c’est Jean-Paul, le père de Charles, qui partage leur intimité d’un peu trop près. Jean-Paul se permet de plus des petits écarts qui troublent la quiétude des amoureux. Sophie n’en peut plus et donne un ultimatum à Charles. Celui-ci aura donc à choisir entre son amour filial et la paix conjugale.

C’est la Fête nationale. On danse dans les rues et la population est en liesse. C’est le moment qu’ont choisi deux voleurs amateurs pour braquer une banque et résoudre ainsi leurs problèmes financiers. Mais leur maladresse les entraînera un peu trop loin.

Pour une grande partie des citoyens, le 1er juillet évoque davantage un jour de déménagement qu'une occasion de festivité. Cela peut aussi être un bon moment pour recommencer sa vie à neuf et se débarrasser des vieux meubles et des relations qui ont trop duré.

Murielle est exaspérée. Pour elle, la Fête du travail n’est pas un moment de repos mais une journée infernale. Entre son mari paresseux et ses enfants tapageurs, l’étroitesse de son appartement l’étouffe. Elle décide donc d’accepter un emploi même si celui-ci est habituellement réservé aux hommes et que son premier client est justement son mari.

Si les rôles étaient inversés, si les victimes de toujours devenaient les bourreaux de demain. Serions-nous alors précipités au milieu d’un cauchemar ou seulement témoins d’un revirement de situation? C’est ce que se demande Éric en ce matin du 11 décembre, journée internationale des droits de l’Homme.