Tout le monde s'habille
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Comment avoir de la crédibilité et du style quand on adopte la tendance du pyjama en dehors du lit ? Rosalie Bonenfant ose poser la question à Jean-Philippe Wauthier, qui porte avec élégance le pyjama-chic; « Je porte du mou, mais du beau mou »! La tendance du vêtement confortable, qui existe depuis quelques années, s'est douillettement installée et amplifiée avec l'essor du télétravail. Il est maintenant partout, même en politique. Est-ce possible de se faire prendre au sérieux quand on fait le choix de porter des vêtements détente ? Bruno Marchand, le maire de Québec, assure que oui. En politique l'image est extrêmement importante et le vêtement contribue à fabriquer cette image; Bruno Marchand s'est fait élire même s'il se déplaçait avec des chaussures de course aux pieds et qu'il ne portait pratiquement jamais de cravate. Le look décontracté a plu. À tous ? Non, de dire Marchand : « Y a des gens qui écrivent à la mairie pour dire que quand je ne porte pas de chemise, je ne suis pas crédible. Moi, je pense que les politiciens n'ont pas juste besoin d'être en cravate pour être crédibles. » La distinction entre le travail et les loisirs s'estompe, et le coton ouaté et le pantalon jogging n'ont jamais été aussi populaires. Le confort est devenu très important dans nos vies et ça paraît aussi dans notre placard.
(Fourni par la production)Depuis quelques années, les événements culturels en hiver se multiplient. Depuis 16 ans, le festival montréalais Igloofest s'est donné comme mission d'amener les gens à réapprivoiser l'hiver, à jouer et à danser dehors, à s'habiller de façon originale pour assister à des spectacles. Le vêtement est une partie importante de ce festival. Pour la chaleur, mais aussi pour l'originalité. Depuis ses débuts, l'animateur Philippe Fehmiu sort son vieux manteau de fourrure pour prendre part au festival qui revendique le statut du plus froid du monde. La ville de Québec en est à sa deuxième édition cette année. Avoir une garde-robe bien garnie en vêtements chauds, ça coûte cher et ça, les nouveaux arrivants le savent. Pour aimer la saison froide et et s'y acclimater, il leur faut des vêtements adaptés aux basses températures. L'autrice Caroline Dawson se souvient très bien de son arrivée au Québec à l'âge de 7 ans. Elle a eu tellement froid. « C'est pas l'fun pas aimer l'hiver, c'est tellement long! Tous les vêtements inadéquats que j'ai eus quand j'étais jeune ont fait en sorte que je passais plus de temps devant la télé plutôt que dehors. » Le froid l'a tellement marquée qu'aujourd'hui, investir dans les vêtements chauds pour ses enfants est une priorité. « La chose pour laquelle je peux prendre tout mon argent, c'est les vêtements d'hiver de mes enfants. Parce que je ne veux pas que mes enfants aient froid. Moi, j'ai eu froid toute mon enfance dans les cours d'école et ça faisait en sorte que je n'aimais pas l'hiver. » Avoir chaud, c'est une chose, mais avoir chaud avec style, c'en est une autre. Cristina Mendoza, une consultante en stratégie de marque, a appris à apprécier l'hiver grâce à la mode. Multiplier, jouer avec les accessoires comme les foulards, les tuques et les gants lui permettent d'aimer l'hiver. Une magnifique inspiration.
(Fourni par la production)Chaque corps est différent, pas besoin de faire de grandes études pour le savoir. Mais l'industrie de la mode ne présente encore qu'un modèle : la petite brindille. Pourquoi n'offre-t-elle pas plus de diversité?
(Fourni par la production)Vêtements courts ou transparents, seins à l'air; est-ce provoquant en 2024?
(Fourni par la production)Qu'est-ce qui est excitant dans le fait de voir son conjoint en pompier ou sa conjointe en infirmière? Pourquoi l'uniforme est-il érotisant? On explore ces fantasmes qui n'évoluent pas vraiment.
(Fourni par la production)Rosalie Bonenfant se demande comment se manifeste l'âgisme envers les femmes. Pour comprendre, elle va voir l'autrice et journaliste Pascale Navarro. À un certain âge, les femmes deviennent invisibles et pas les hommes, pourquoi?
(Fourni par la production)Nous consommons trop et nos placards débordent. Qui n'a pas déjà pris la résolution d'acheter moins de vêtements et de consommer mieux? Lolitta guide Rosalie Bonenfant dans trois types de boutiques de vêtements usagers et font des trouvailles.
(Fourni par la production)Qu'ont en commun des joueurs de la LNH et des agriculteurs des Cantons de l'Est? Ils portent des chapeaux confectionnés par Fumile. Mélodie Lavergne et Alex Surprenant se sont installés à à Frelighsburg, où ils confectionnent de magnifiques chapeaux de cowboy. Un look qui a fait un grand retour en mode. Ils ont aussi créé une collection toute spéciale pour les agriculteurs et agricultrices qui doivent se protéger du soleil. Puis, Rosalie s'envole pour Sept-Îles pour rencontrer Josée Shushei Leblanc, membre de la nation Innue de Uashat mak Mani-Utenam, qui a fondé Atikuss. Chez Atikuss, on fait, entre autres, des bottes dans le respect des traditions autochtones. L'image des animaux est aussi très utilisée pour vendre des marques. Pourquoi? Parce que l'on voit ou imagine dans le vêtement les qualités physiques ou psychologiques de l'animal : fonceur, persévérant, doux, mignon, etc. Sonya Bacon, spécialiste en image de marque, explique comment le fait d'utiliser l'image d'un animal fait que l'on se souvient de la marque.
(Fourni par la production)À l'adolescence, il y a plein de façons de prendre sa place dans le monde et de trouver son identité, même quand elle est en constant changement. Et une bonne façon de le faire, c'est par le vêtement.
(Fourni par la production)S'habiller comme un homme aujourd'hui, qu'est-ce que ça veut dire? Pourquoi vouloir exprimer son genre par le vêtement? Rosalie est allée fouiller dans les placards de trois hommes de trois générations différentes pour voir ce que l'on peut y trouver. Un homme qui porte une jupe en 2024, est-ce encore un coup d'éclat? Dans les années 1970, on parlait de vêtements unisexes pour évoquer une tenue non genrée. C'était une façon de bousculer les codes associés à la masculinité et à la féminité. Malgré tout, encore aujourd'hui, la vaste majorité de ce que l'on consomme est associée à l'un ou l'autre genre. Est-ce là pour rester?
(Fourni par la production)L'arrivée de nouveaux arrivants a contribué à une explosion des couleurs dans ce que nous portons. Dans les années 50, on portait du brun, du noir et du gris! L'influence extérieure a donc permis diversifier de manière extraordinaire notre garde-robe.
(Fourni par la production)Il y a indéniablement un côté commercial à la mode. Elles se succèdent et l'industrie nous encourage à renouveler nos garde-robes à l'infini. Mais il y a aussi de véritables artistes qui développent une démarche sensible et unique à travers leurs créations. L'artiste nichinabée internationalement reconnue Caroline Monnet nous a généreusement ouvert les portes de son atelier montréalais.
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