Ma version des faits
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En 2002, l'assassinat de Julie Boisvenu, une jeune fille de Sherbrooke, secoue le Québec. Isabelle Richer suit le procès avec un intérêt qui va au-delà de son travail. Comme tout le monde, elle s'identifie à cette jeune fille. Un suspect, Hugo Bernier, est accusé. La thèse développée contre lui par la Couronne est très solide. Nous en sommes à un moment clé du procès : le témoignage de l'accusé. Il doit se défendre et convaincre le jury. Les versions de la Couronne et de la défense ont été présentées, mais le jury n'a pas eu accès à toute la preuve. Le travail des policiers est mis en cause. Le procès s'achève et le jury rend son verdict. La mort violente de Julie Boisvenu continue de faire écho dans la société en raison de l’engagement de son père, Pierre-Hugues Boisvenu, qui fait de son deuil une mission.
(Fourni par la production)En août 2000, le meurtre d'Alexandre Livernoche, 13 ans, soulève l’indignation. Les policiers mettent rapidement la main sur un suspect, Mario Bastien. Des citoyens en colère attendent de pied ferme l'accusé au palais de justice de Sorel-Tracy. Isabelle Richer se souvient avoir été bouleversée par le crime, mais aussi par la hargne et l'hostilité de cette foule. Lors de l'enquête préliminaire, un incident force l'évacuation de la salle d'audience. Le procès est déplacé de Sorel-Tracy à Longueuil pour éviter de nouveaux dérapages. Malgré ses multiples aveux, Mario Bastien plaide non coupable pour cause de troubles mentaux. Le procès révèle les détails sordides du crime, mais aussi de la vie de l'accusé. Mario Bastien a été reconnu coupable du meurtre prémédité du jeune Alexandre Livernoche. Le juge qui a prononcé la sentence a toutefois insisté sur un fait : Mario Bastien n'aurait jamais dû être en liberté le jour du crime. Il a bénéficié d'une mesure d'absence temporaire malgré ses antécédents judiciaires et ses déclarations plus qu'inquiétantes.
(Fourni par la production)C'est le 23 juin 2001, et il est 22 h. Les passagers d'une voiture qui circule sur l'autoroute métropolitaine à Montréal sont terrorisés. Ils se font tirer dessus par un homme dans un autre véhicule, Jocelyn Hotte, un agent de la GRC qui est un tireur d'élite. Quelques minutes plus tard, l'attaque se conclut par la mort de la conductrice, Lucie Gélinas. Cette poursuite spectaculaire a été enregistrée pendant un appel d'urgence fait au 911. C'est le juge John Gomery qui préside le procès pour meurtre de Jocelyn Hotte, en 2002. Cette affaire est extrêmement suivie. Un policier de la GRC, accusé d'avoir assassiné son ex-conjointe (et blessé trois autres personnes), c'est un cas rare, mais aussi particulièrement choquant, parce qu'il aurait harcelé cette femme pendant des jours avant le drame... Le sort de Jocelyn Hotte se trouve maintenant entre les mains du jury. La question à laquelle celui-ci doit répondre : est-ce que le jugement de Hotte était altéré par la dépression quand il a tiré sur la voiture de Lucie Gélinas ou était-ce un acte prémédité? Le procès tire à sa fin, mais une autre question reste sans réponse : ce crime aurait-il pu être évité? Lucie Gélinas avait crié à l'aide, mais elle n'a pas été entendue.
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