Fortier

Trahie par un réveille-matin qui la laisse tomber, la psychologue Anne Fortier, rate le début de la comparution d’Alain Charest, un criminel endurci accusé de bris de probation. C’est le début d’une affaire nébuleuse au cours de laquelle la DPJ, représentée par la travailleuse sociale Katleen Giroux, tentera de faire incarcérer Charest pour inceste. Arrivée en catastrophe à la salle d’audience, Fortier est confondue par Me Savaria, l’avocat de Charest, qui préfère s’en remettre à l’avis de son propre expert, la psychiatre Jeannine Ross. Peu encline à se contenter des évidences, Fortier décèle des irrégularités dans l’enquête et se met à dos ses collègues du SAS. Le lieutenant Johnson la rappelle à l’ordre, puisque le SAS n’a rien à faire dans ce type de cause. Les collègues de Fortier – Dufour, Mayrand et Parent – font de la résistance passive. D’un caractère rebelle et entêté, Fortier s’obstine à recueillir les indices qui prouveront à ses amis que la vérité est moins simple qu'il ne semble.

Empêtrée dans ses analyses psychologiques, Fortier perd le fil de l’histoire Charest et Johnson lui met de la pression pour qu’elle revienne à son affectation première, c’est à dire contribuer aux enquêtes du SAS. Confrontée à une famille hostile, Fortier en perd son latin. La mère, Esther, reste inaccessible. Les fils sont suspects et les filles demeurent muettes. Les événements se bousculent pendant que les enquêteurs du SAS en ont plein les bras avec un énigmatique tueur en série qui place ses victimes en triangle. Laissée à elle-même, Anne est poussée par la force des choses à faire le constat que les préjugés nous empêchent souvent d’envisager l’impensable, l’horrible réalité de la misère psychologique. Anne découvre finalement l’auteur des abus sexuels, mais son intervention a des conséquences funestes sur la famille Charest.

Encore ébranlée par le dénouement tragique de l’affaire Charest, Anne Fortier est plongée au coeur d’une sordide histoire de meurtres en série. Fidèle à son rituel, l’assasin a disposé en triangle ses trois nouvelles victimes. Appelée sur les lieux du crime, Fortier y relève un indice important. Sa perspicacité l’amènera à un premier suspect, le peintre Royer. Mais l’affaire se complique lorsqu’après un solide bras de fer entre Johnson et Durivage, chef des Crimes contre la personne, ce dernier est contraint à faire des révélations qui mettront le SAS sur la piste d’un second suspect, un individu aux antécédents criminels lourds et que tous ces meurtres semblent réjouir. Johnson, pressé de stopper le tueur en série avant qu’il ne frappe à nouveau, vient hors de lui lorsqu’il apprend qu’Anne, à la demande pressante de maître Savaria, a accepté de venir en aide à une jeune fille gravement perturbée par le divorce de ses parents. Fortier, qui craint le pire pour l’enfant, décide d’agir selon son coeur...

Après avoir suivi plusieurs fausses pistes, Gabriel Johnson et ses acolytes Mayrand-Dufour-Parent ont découvert que le tueur en série recrutait ses victimes par le biais d’un site internet. Alors qu’ils sont sur le point de procéder à son arrestation, il leur glisse habilement entre les doigts. La déception est grande, retour à la case départ. Une petite fête organisée en l’honneur de l’anniversaire de Dufour vient détendre les esprits jusqu’à l’arrivée de Me Savaria. Il demande une fois de plus à Anne Fortier d’intervenir auprès de la famille Lemire, déchirée par un douloureux divorce. Anne accepte donc de rencontrer les parents de la petite Julie, de plus en plus perturbée par la séparation. Pendant ce temps, Johnson utilise un appât inattendu afin de coincer le meurtrier. Le stratagème fonctionne et l’assassin tombe dans le piège. Cherchant à comprendre les motivations profondes de Dupont, le meurtrier, Anne exige de le rencontrer derrière les barreaux. S’ensuit un face-à-face qui ébranlera la psychologue...

Branle-bas de combat au SAS, la fébrilité est palpable car c’est le début de l’enquête préliminaire dans l’affaire Dupont. Malgré tous les efforts d’Anne Fortier pour l’en dissuader, Dupont décide d’assurer sa propre défense. Gabriel Johnson est appelé à la barre des témoins et est malmené par le meurtrier, qui se révèle un adversaire coriace. Chez les Lemire, la situation dégénère. Une violente confrontation entre les parents bouleverse Julie (Bianca Gervais), la fille unique du couple. Prise entre deux feux, Fortier témoigne à son tour. S’ensuit l’ultime confrontation entre la psychologue et le meurtrier...