De garde 24/7
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Aux soins intensifs, le Dr Patrick Bellemare soigne des victimes de traumas souvent très jeunes. Il demeure extrêmement sensible au drame que vivent ces personnes. Certaines doivent apprivoiser un déficit moteur permanent ou carrément la perte de l'usage de certains membres. Le Dr Bellemare admire leur capacité à rebondir. « C'est le plus bel exemple de résilience que je puisse imaginer, celui d'apprivoiser un corps dont on est prisonnier.» Pour Valérie Turcot, infirmière praticienne spécialisée en traumatologie, aucun traumatisme n'est banal. Elle accompagne les patients dans ce chamboulement de vie. Elle veille au bon déroulement des soins afin d'éviter les complications médicales et sociales, et ce, jusqu'à leur congé de l'hôpital. « Derrière un seul patient en traumatologie, il y a une équipe qui est énorme. » Certains cas peuvent nécessiter l'intervention de travailleurs sociaux, d'ergothérapeutes, de psychologues, de nutritionnistes, etc. Il n'est pas rare qu'une victime de trauma nécessite plusieurs opérations, mentionne le Dr Mathieu Rousseau, chirurgien traumatologue. L'important est d'abord de stabiliser son état et d'arrêter les hémorragies. Il s'occupe ensuite des autres blessures. « La première fois que tu es en contact avec un trauma, c'est très impressionnant. Ç'a l'air tellement dramatique, c'est intense, il y a beaucoup de choses qui se passent en même temps. » L'équipe est toujours sur le qui-vive. Son défi est d'être capable d'admettre de nouveaux cas en urgence tout en s'occupant de ceux dont l'état est plus stable, mais non encore réglé. Cela garde tout le monde bien occupé!
(Fourni par la production)À l'urgence de l'Hôpital du Sacré-Coeur-de-Montréal, le Dr Éric Lalonde est averti de l'arrivée imminente d'une motoneigiste victime d'un traumatisme. Les équipes de l'urgence et de la salle d'opération sont sur un pied d'alerte. À l'instar d'un athlète avant une compétition, le Dr Lalonde profite de ce moment d'attente pour visualiser son plan d'action. « Cette période est très spéciale en médecine d'urgence. On réfléchit à ce qu'on va faire, on visualise les gestes qu'on sera appelé à poser, on imagine la séquence des événements. » Pendant qu'il s'occupe de ce cas moins stable, un autre patient admis à l'urgence après plusieurs épisodes de confusion est en attente du résultat de son scan du cerveau. Attendre la mort n'est pas une expression qu'utilise la Dre Danielle Grandmont, médecin aux soins palliatifs. « Je vois ça à l'inverse. Si tu es en attente de la mort, tu passes carrément à côté de cette fenêtre de vie hyper intense que tu dois saisir... Quand on est capable de mettre de la lumière sur cette ombre-là, la lumière sera juste plus belle. » Durant cette période de fin de vie, la Dre Grandmont se fait un devoir de soutenir ces personnes qui prennent conscience de leur finitude. Elle accompagne la famille d'un patient qui voit son état de santé se détériorer rapidement ainsi qu'une patiente, qu'elle connaît déjà, et qui est aux prises avec un cancer. En salle d'accouchement, l'attente va de pair avec la fébrilité autant pour les patientes que pour le personnel. Les périodes d'attente sont souvent longues pour les femmes enceintes, qui sont déjà souffrantes et fatiguées. « C'est difficile de faire que cette attente ne soit pas synonyme de découragement », mentionne la Dre Julie-Anne Buckland, médecin de famille accoucheur. Diverses manoeuvres peuvent être effectuées chez une patiente dont le bébé est mal positionné pour finalement mener à une césarienne.
(Fourni par la production)Les journées du Dr Patrick Bellemare, pneumologue-intensiviste, sont intenses. Face à ses nombreux cas aux soins intensifs, il navigue continuellement entre la vie et la mort ou entre la stabilité et l'instabilité. « Ce qui me "drive" le plus, c'est de prendre la mesure de combien je peux entrer dans l'intimité des gens », dit-il. Ces rencontres, avec ses patients se remettant de situations catastrophiques, deviennent rapidement profondes et significatives. Au bloc opératoire, l'intensité est palpable lors d'opérations lourdes comme celle à la colonne vertébrale que doit faire le Dr Étienne Bourassa-Moreau. Le chirurgien spinal garde toujours en tête les possibles complications de l'intervention. Elles pourraient mener son patient à la paralysie. « Peu importe ce qui va se passer, j'ai le mandat de rester calme. C'est vraiment notre état d'esprit, on est "focus", on est prêt pour le pire et on reste calme », dit-il. Pour la Dre Danielle Grandmont, médecin de famille spécialisée en soins palliatifs, l'intensité est dans les discussions qu'elle a avec les gens qu'elle accompagne dans leur fin de vie. « On est aux premières loges. On fait face à quelqu'un qui apprend, du jour au lendemain, une maladie grave. » Les réactions devant la mort imminente sont souvent fortes en émotion. Plusieurs ressentent de la colère ou de la culpabilité, mais aussi un grand désir de trouver de la sérénité dans le processus. Le rôle de la Dre Grandmont est aussi d'aider les familles à cheminer vers l'acceptation. À l'urgence, les cas se succèdent : accidents de la route, patient agressif, tentative de suicide, etc. Le Dr Alexis Cournoyer aime le rythme intense et l'imprévisibilité de l'urgence. Il est prêt à tout. « Tu ne peux pas te permettre de perdre le contrôle parce que tu ne sais pas si, dans la prochaine heure, tu auras 4 patients de plus, ou 5 de plus, ou 10 de plus... » L'urgentologue a développé la capacité de prendre des décisions cruciales dans un contexte d'incertitude.
(Fourni par la production)Dr Patrick Bellemare, pneumologue-intensiviste, fait toujours preuve d'une grande compassion pour les patients qu'il soigne à l'Unité des soins intensifs. Ces personnes sont dans un état de grande vulnérabilité et il s'assure de les traiter avec respect et humanité, surtout dans les situations les plus critiques. « Si on arrive à incarner l'empathie, ça fait toute la différence. C'est fou ce qu'on est capable de passer comme message difficile, sans repartir chez nous traumatisé et sans que nos interlocuteurs le soient », souligne le Dr Bellemare. Dr Mathieu Rousseau, chirurgien thoracique, veut améliorer la vie des gens qui passent sur sa table d'opération. La compassion est un outil qui lui permet d'écouter attentivement ses patients et patientes et de cerner leurs objectifs. Il peut ensuite mieux calculer les risques et les bénéfices de procéder à une intervention chirurgicale. « La réaction naturelle comme être humain est de vouloir aider, mais il ne faut pas vendre du rêve. Il faut vendre quelque chose qui est réaliste et qui va pouvoir les aider. » En s'attaquant au cancer, le Dr Kevin Jao, hémato-oncologue, n'oublie jamais de s'occuper également de la personne qui en souffre. Il s'entretient avec un patient qu'il suit depuis plusieurs mois et dont l'état se détériore. Il discute des soins de fin de vie avec beaucoup de douceur et de compassion. « C'est clair qu'il vit une tempête d'émotions actuellement. Il faut se mettre à la place du patient, qui est impuissant dans son lit et qui se fait lancer plein de nouvelles. » Il rassure son patient sur la validité des émotions qu'il ressent. En tant que médecin d'urgence, la Dre Marie-Michelle Robert doit être rapidement capable de créer un lien avec les gens qu'elle traite. Elle s'occupe d'une dame souffrant d'amnésie globale transitoire. Seul le temps peut la sortir de cet état. « Le seul traitement que je peux offrir à cette dame, c'est de la rassurer. Plusieurs fois même, puisqu'elle ne s'en souvient pas. »
(Fourni par la production)Comme urgentologue, le rôle de la Dre Véronique Castonguay est souvent concis dans la trajectoire de soins d'un patient. Elle s'engage entièrement à les aider, même si ce n'est que de façon ponctuelle. Parfois l'issu n'est pas favorable. « Dans le fond, la famille, ce à quoi elle tient, c'est d'être avec le patient jusqu'au bout de son chemin [...] De prendre le temps de voir avec les patients ce qu'ils veulent, c'est de s'assurer qu'on fait une médecine digne, qui se soucie réellement des patients et de leur famille. » Le Dr Patrick Bellemare est pneumologue-intensiviste au Centre intégré de traumas. Les cas les plus difficiles et les plus catastrophiques se retrouvent aux soins intensifs. « Mon engagement comme professionnel et celui de mon équipe est d'amener le patient jusqu'au bout de son potentiel de récupération. » Il est conscient qu'il faut savoir quand s'arrêter, dans le meilleur intérêt de la personne soignée. Jusqu'au bout ne doit pas se traduire par de l'acharnement. La Dre Danielle Grandmont, médecin en soins palliatifs, fait le dernier bout de chemin avec des patients en fin de vie. Son engagement est profond pour les accompagner dans la dignité. Elle veille au confort physique et apporte aussi un soutien émotif pour le patient et ses proches afin de les aider à accepter la fin imminente. « La fin va arriver quoi qu'on décide. Ce sur quoi on peut jouer, c'est la façon dont les choses vont se passer. » À l'Unité mère-enfant, la Dre Julie-Anne Buckland se veut une présence rassurante pour ses patientes lors du suivi de grossesse et une bonne accompagnante lors de leur accouchement. « Mon travail est d'accompagner les patientes, peu importe ce qui arrive. On est là jusqu'au bout, jusqu'à l'accouchement. On boucle la boucle. » La Dre Buckland est toujours émue lors de la naissance d'un enfant. Elle l'est particulièrement lors de l'accouchement d'une femme récemment réfugiée qui a connu son lot d'obstacles. Le bébé naît finalement en pleine santé.
(Fourni par la production)Préserver l'intimité dans l'urgence d'un hôpital est plutôt difficile, admet la Dre Marie-Michelle Robert, médecin d'urgence. Elle doit toucher et examiner entièrement les patients qui la rencontrent pour la toute première fois. « Dans les cas de traumas, il faut vraiment faire une évaluation globale des cheveux jusqu'aux orteils pour tout voir. C'est vraiment très intrusif. » Elle profite néanmoins de ses interventions de proximité pour créer un lien avec les patients qui pourraient se sentir bousculés ou qui sont plus méfiants. Le Dr Patrick Bellemare, pneumologue-intensiviste aux soins intensifs, garde toujours en tête qu'il soigne un être humain dont il envahit l'intimité et celle de ses proches. Il doit souvent aborder avec eux des sujets difficiles sur la vie, la mort ou les possibles séquelles. « Si on arrive à le faire avec un peu de doigté [...] les gens vont en garder une image très constructive. À l'opposé, si on ne fait pas attention, on va fabriquer des stress post-traumatiques. » Valérie Turcotte, infirmière praticienne spécialisée dans l'équipe de traumatologie, a un accès privilégié aux confidences de ses patients. En établissant un bon contact, elle peut ensuite poser des questions parfois indiscrètes sur leur situation familiale, leur entourage, leurs antécédents de consommation ou antécédents judiciaires. « Avoir accès à cette vulnérabilité et ces confidences va beaucoup nous aider à adapter et à offrir des soins qui seront spécifiques aux besoins de la personne. » Un accouchement est un moment très intime. La Dre Julie-Anne Buckland, médecin de famille à l'Unité mère-enfant veille à entrer dans cette intimité de façon graduelle. Ce travail est facilité lorsqu'elle assiste des patientes qu'elle suit depuis le début de leur grossesse. « Je suis tellement reconnaissante que les patientes me laissent entrer dans leur bulle et m'accueillent dans leur intimité pour ce moment qui est si spécial et marquant. »
(Fourni par la production)La chirurgie s'apprend par un processus de mentorat. Le Dr Étienne Bourassa-Moreau, chirurgien orthopédiste spinal, doit effectuer une opération complexe sur une patiente qui risque la paralysie. Il est assisté par un médecin formé en Colombie, en plein apprentissage de la chirurgie spinale. Il prend le temps de laisser son assistant voir et palper les différentes structures comme les os, les muscles ou les artères à toutes les étapes de la chirurgie. Ce partage est très enrichissant pour lui. « En enseignant, ça me permet de réfléchir sur ma pratique [...] On devient meilleur de cette façon. » Le Dr Patrick Bellemare est entouré de plusieurs apprenants. Il est grandement stimulé à leur contact. Aux soins intensifs, il est souvent confronté à de nombreux défis comme des cas de réanimation, des procédures délicates ou des situations éthiques. « La médecine n'est pas une science exacte. On s'en rend compte assez tôt. On doit apprendre qu'il y a une balance de risque et qu'on peut se tromper. C'est une des choses qu'on doit transmettre. » Pour le Dr Kevin Jao, hémato-oncologue, la transmission d'informations claires avec les patients sur leur condition est primordiale pour garantir une bonne relation et une bonne prise en charge. « On essaye de résumer les choses de façon succincte pour qu'ils sachent exactement dans quoi ils s'embarquent. » Pour le Dr Jao, c'est une façon de redonner au patient un certain contrôle sur sa vie. À l'urgence de l'Hôpital Sacré-Coeur, la Dre Marie-Michelle Robert est souvent accompagnée de résidents pour leur montrer le b.a.-ba du quotidien d'un médecin d'urgence. Elle adore transmettre son amour de la médecine. Avec chacun des résidents, elle établit une relation de confiance. « En général, je leur laisse de l'autonomie. Je veux qu'ils soient les médecins traitant peu importe leur niveau. Mais après, moi, je suis le filet de sécurité », dit-elle.
(Fourni par la production)Les premières minutes de l'arrivée d'un patient à l'urgence sont déterminantes. Elles auront une influence sur la suite des traitements. La Dre Véronique Castonguay doit rapidement se faire une idée de l'état de la situation. « Comme urgentologue, on fait une différence dans le devenir des patients. C'est nous, les premiers intervenants, qui allons les évaluer et déterminer quelle est la problématique. » Elle met tout en oeuvre pour stabiliser l'état du patient, prévenir son aggravation et émettre le bon diagnostic. Valérie Turcotte est infirmière praticienne spécialisée aux soins intensifs. Elle suit étroitement les patients du début à la fin de leur hospitalisation. « C'est vraiment facilitant pour créer des liens avec le patient et sa famille. C'est une façon d'adapter nos soins pour que ce soit le plus humain possible. » Ce bon contact lui permet d'évaluer les ressources des patients, comme le soutien de son entourage, et l'incidence d'autres problèmes sociaux dans leur potentiel rétablissement. La Dre Soazig Le Guillan, chirurgienne-intensiviste, est de garde aux soins intensifs. Elle est la chef d'orchestre de l'équipe qui accueille les cas graves d'accidents. En plus de veiller aux soins physiques, elle est sensible au choc émotionnel vécu par les patients. « C'est vraiment un bouleversement majeur dans la vie de ces gens. J'aime penser que je fais une différence en essayant d'être proactive et de prendre le temps de les écouter, de les accompagner et de prendre soin d'eux. » Comme chirurgien orthopédiste spinal, le Dr Étienne Bourassa-Moreau établit des relations à long terme avec ses patients. Lors de ses suivis cliniques, il peut mesurer à quel point l'opération fait une différence. « De constater qu'on a amélioré sa qualité de vie de façon significative, pour moi c'est une expérience hyper riche. » Avec de nouveaux patients, il doit évaluer si une chirurgie est réellement l'intervention qui pourra faire une différence à long terme. Parfois oui, parfois non.
(Fourni par la production)À l'hôpital, exit le statu quo. L'état des patients peut rapidement évoluer. Les médecins sont là pour les aider à avancer vers la guérison, vers des changements dans leur vie, vers une réadaptation ou parfois, malheureusement, vers la mort.
(Fourni par la production)La responsabilité professionnelle des médecins les pousse à pratiquer avec rigueur, au meilleur de leurs moyens et en toute transparence envers leurs patients. Ceux-ci ont la responsabilité de s'engager dans leurs traitements, selon les buts fixés.
(Fourni par la production)Beaucoup de responsabilités reposent sur les épaules du personnel pratiquant en région. En plus de gérer leur propre stress, les médecins de Baie-Comeau et des Évacuations aéromédicales du Québec aident leurs patients à gérer le leur.
(Fourni par la production)Les médecins accompagnent les patients dans leurs deuils et aussi dans la mort lorsque l'aide médicale à mourir est choisie. Aux Îles-de-la-Madeleine et à Baie-Comeau, des communautés tissées serrées, la perte de ces piliers laisse un grand vide.
(Fourni par la production)Aider les gens à se sentir mieux est la mission des médecins. Ce désir est parfois mis à l'épreuve lorsque la guérison est impossible. Les médecins apprécient le précieux soutien des proches aidants qui font toute la différence pour les patients.
(Fourni par la production)C'est par son calme dans des situations de fébrilité que le Dr Jean-François Noël, médecin de famille à l'Hôpital de l'Archipel à Cap-aux-Meules, exerce son leadership. Il dirige les membres des équipes soignantes et utilise son jugement pour poser des diagnostics. À l'urgence, il est préoccupé par deux patientes qui lui rapportent plusieurs symptômes. « Il faut départager ce qu'on pense qui n'est pas pertinent, de ce qu'on pense qui l'est. Ce n'est pas toujours facile », dit-il. « Faire preuve de leadership pour un médecin, c'est prendre position et donner une opinion au patient à la lumière de nos connaissances médicales », déclare la Dre Geneviève B. Rivest, médecin de famille à l'Hôpital Le Royer à Baie-Comeau. Elle tient compte du vécu et des attentes des patients dans ses décisions. La Dre B. Rivest rassure une patiente inquiète des effets d'un médicament qu'elle avait cessé de prendre. Elle utilise aussi son leadership en douceur pour guider une autre patiente vers une maison de soins palliatifs. Un médecin peut être un point de repère lors des moments difficiles pour les patients et leur entourage, croit le Dr Ivan Ubeda, médecin de famille à Baie-Comeau. « Quand on a une maladie grave, on perd nos repères. Parfois la maladie prend tout l'espace et les patients ne sont plus capables de réfléchir adéquatement et de prendre une bonne décision. Ils sont dans une tempête. » Lors d'une visite à la maison spécialisée en soins palliatifs La Vallée des Roseaux, le Dr Ubeda rencontre les proches d'un patient et les accompagne afin qu'ils vivent ses derniers moments avec beaucoup d'amour.
(Fourni par la production)Plusieurs patients sortent de l'hôpital avec des séquelles physiques et parfois psychologiques. Dans tous les cas, le personnel médical s'efforce d'avoir un effet aussi positif que possible en soignant de leur mieux, même dans les pires cas.
(Fourni par la production)La communication est la clé pour établir de bons liens avec les personnes hospitalisées, leurs proches et les autres équipes de traitement. C'est tout un défi lorsque des patients sont confus, anxieux ou parlent une langue étrangère.
(Fourni par la production)Chaque patient a une trajectoire de soins qui lui est propre. L'équipe médicale axe les traitements dans le but de faire cheminer celui-ci vers la prochaine étape, que ce soit la guérison, la réadaptation ou une fin de vie plus sereine.
(Fourni par la production)Chaque jour est un tourbillon de choix à faire pour l'équipe médicale. Quel test passer? Quel traitement administrer? Une chirurgie est-elle la solution? À quel moment cesser les soins? Les patients ont aussi leurs choix à faire.
(Fourni par la production)Soigner et guérir est un travail d'équipe qui est très gratifiant et motivant pour tout le personnel du système de santé. L'aide médicale à mourir est une autre forme de soin qui peut être difficile émotivement à prodiguer pour les médecins.
(Fourni par la production)Dans un domaine en constante évolution, la volonté des médecins est de toujours trouver une solution satisfaisante pour le patient. On peut aussi bien se dépasser en exécutant une prouesse technique qu'en développant une relation privilégiée.
(Fourni par la production)La transparence des patients envers les médecins aide ceux-ci à poser un bon diagnostic et à offrir un traitement optimal. D'autre part, les médecins répondent avec honnêteté aux patients, même si les nouvelles ne sont pas toujours celles espérées.
(Fourni par la production)Les personnes admises à l'hôpital peuvent souffrir de différents chocs physiques qu'il faut rapidement identifier et traiter. L'annonce d'un diagnostic ou d'une condition crée aussi un choc émotionnel chez les patients et leur entourage.
(Fourni par la production)Les médecins se débrouillent avec peu de ressources au Nunavik. Il n'y a pas de bloc opératoire, pas de spécialistes, ni d'imagerie médicale. Il n'est pas rare que des patients soient transférés par avion dans des hôpitaux du sud de la province.
(Fourni par la production)Les médecins sont au coeur de l'action et souvent, le temps presse. Ils exécutent des manoeuvres, demandent des examens, émettent des diagnostics et transfèrent même des patients par avion s'ils nécessitent des soins d'un centre spécialisé.
(Fourni par la production)En région, l’accès aux services est difficile. Plusieurs personnes aboutissent à l’urgence pour des troubles d’anxiété, des idées suicidaires ou de la détresse psychologique. L’hôpital devient le seul et unique filet de sécurité pour bien des gens.
(Fourni par la production)Prendre le temps d'écouter est la meilleure façon d'entrer en contact avec les patients et d'en apprendre plus sur eux et leurs besoins. Le développement d'une bonne relation a un effet favorable sur la guérison ou la réadaptation.
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