Arrive en campagne

C'est en Montérégie que Bob et nos urbains vont vivre une aventure exotique qui a beaucoup de piquant. Pierrette et André, les pionniers de la production en serre au Québec, leur font découvrir la production des cactus.

Leur ferme reconnue pour la qualité du lait, les Gauthier sont prêts à partager leur secret. Bob, Céline, Jennifer et ses enfants suivront nos agriculteurs dans toutes les étapes. Ils rendront même visite à Anne, à la fromagerie du Village.

Collègues et amie de travail, nos quatre urbaines quittent pour l'Orpailleur. Pionnier dans la viticulture, Charles-Henri et sa famille leur font découvrir toutes les étapes de la récolte à la mise en bouteille.

C'est à l'incubateur que la famille Nuth-Lacroix débute son aventure avec Bob; c'est avec David au couvoir qu'ils découvriront comment on prépare des dindonneaux pour le transport au poulailler; les naissances sont déjà commencées, on va voir.

C'est au silo-couloir que le labeur débute, avec 2000 têtes de bétail, il faut préparer beaucoup de rations. La famille Basiala ne doit pas tarder, les boeufs ont faim et le temps file.

C'est sur la piste de l'or jaune que les D'amours vont rencontrer Jean-François. Tout le monde raffole du maïs l'été mais il est possible d'en manger surgelé à l'année. Du champ au sac, les urbains vont participer à toutes les étapes de production.

C'est à St-Ludger que la famille Leclerc s'occupera d'un troupeau de vaches laitières. On dit souvent que la qualité du lait est importante mais la santé de la vache l'est tout autant. De la consommation au fumier, ils vérifieront les champs, prendront des échantillons de poils pour s'assurer d'une bonne génétique et analyseront le fumier des vaches pour vérifier leurs digestions.

Malgré leur jeunesse, Nicolas et Karine ont la plus grande ferme d'ail du Québec. En pleine récolte, le couple s'active pour la commercialiser, la transformer et la livrer.

C'est en Abitibi que Bob le Chef, Marie-Helen, Karine et Mélanie prennent soin des boeufs. Ils rencontrent Éric, Hélène, Corine, Frédérique et Simon de la Ferme Lafontaine-Noël. En période de vêlage, il y a beaucoup à faire et le temps presse. Il faut non seulement donner des soins aux veaux naissants, mais il faut également faire des clôtures et déplacer des troupeaux. Deux grosses journées s'annoncent, l'apéro sera bien mérité!

Il y a 10 ans, la ferme Maraîchères Mailhot a été la première ferme visitée de l'émission. Sachant que les fermes évoluent constamment, nous y retournons 10 ans plus tard afin de constater les différences et de savoir ce qu'ils sont devenus.

Membres d'une coop, Louis, Elizabeth et Jean-François cultivent des légumes et oeufs bio. La famille Bernatchez découvre que le trio cultive les champs sans tracteur et à l'aide d'animaux à quatre pattes, franchement impressionnants. La ferme Trotteuse a également un kiosque qu'il faut remplir avant que les clients arrivent. Mais juste avant, on arrête en territoire abénakis à Odanal pour discuter d'épices indigènes et de vannerie, cet art de la fabrication des paniers pour récolter.

Axé sur l'autocuillette, Jean-François et Justine vivent du fruit de leur travail. Ils ont besoin d'aide pour préparer les champs et remplir le kiosque avant l'ouverture. Très connus dans la région, les gens attendent déjà en file et il faut s'activer.

Les fermes laitières bio ont un petit côté « grano », mais elles sont aussi très « techno »! Que ce soit au champ ou à l'étable, c,est avec l,aide de la technologie que l'équipe du Grand Chemin analyse et observe le quotidien des vaches. Pour que les animaux maintiennent leur santé et leur bien-être, il y a beaucoup d'entretien à faire. La journée débute au champ mais il faut aussi s'occuper de l'étable et de la bande-riveraine.

À la ferme Pigeon, on cultive des haricots verts, jaunes et des cerises de terre. Les Villeneuve-Ross doivent arriver vite parce que la chaîne roule et il faut mettre tous les haricots en boîte. Une fois terminé, il faut aller dans les champs. Non seulement Brielle les attend dans celui des haricots pour tester leur maturité, mais Camille et Danick ont aussi besoin d'aide dans celui des cerises de terre pour la récolte. Il y a énormément de travail à faire et leur aide sera très bénéfique.

C'est à la ferme Avicole Brybec que l'on reçoit des poussins. Avec trois étages à combler, tout doit être prêt et installé avant leur arrivée dans le bâtiment chauffé. Une fois déchargé, il ne reste plus qu'à les observer.

C'est à Lanoraie que l'on explore un champ de petits pois en fleur. À la Ferme A.B. Champagne, nos urbaines suivront la vie quotidiennes de deux cousins qui cultivent ensemble entre 400 et 700 hectares. Du champ à l'assiette, nos quatre étudiantes participeront à toutes les étapes de la production à la consommation des petits pois. Elles goûtent même au produit tout au long de la chaîne pour savoir s'il reste frais de A à Z.

C'est à Ange-Gardien que les Richer-Mpassi passeront leur séjour à la ferme Grenier Gardengeois ont plusieurs bâtiments et le travail ne manque pas. La priorité sont les porcelets, ils arrivent! Il faut les compter et les installer. Par la suite, il faut nourrir les porcs et installer des jouets dans leur parc. Une fois le travail terminé, il faut également peinturer un bâtiment pour l'améliorer et remplir les congélateurs de la boutique qui ouvrira bientôt ses portes.

Pour cette escapade, on met nos bottes de caoutchouc pour produire du lait nordique à La Baie. La ferme du Fjord a quelques vaches qui vont bientôt mettre bas, il faut rester à l'affût. Les vaches auront peut-être besoin de notre aide. En plus de la surveillance, il faut tout de même préparer la ration des animaux, les nourrir, faire une tournée d'observation et analyser la matière ainsi que l'air pour le laboratoire vivant.

Depuis 10 ans, on a visité plus de 100 fermes et 180 familles à travers le Québec. On fête cette décennie en rendant hommage à tous ces beaux moments passés. Les belles amitiés tissées, les découvertes réalisées et les zones de conforts élargies. Certains ont même vaincu leurs peurs et changer de métier. Cette immersion dans notre milieu agricole a permis à plusieurs Québécois d'en connaître un peu plus sur leur consommation et de changer leur habitude.